•Les Alentours de Blancherive•

L'orque fronça les sourcils et grogna.

C'est vrai que nous n'avons pas prévu de provisions...

Il leva ensuite son bras enflammé et le tourna en l'observant.

Peu importe, nous trouverons de quoi nous nourrir.

Weeder observait son amis Orsimer qui petit à petit devenait trouble, puis leva la tête et fronça les sourcils.

Fichu brouillard ! Cette endroit et connus pour sa brume épaisse, beaucoup de marchands se sont fait prendre en embuscade dans ces lieux. Je pense que nous devrions camper par là, la brume est moins dense et nous sommes proche des frontière entre Epervine et Blancherive, les risque sont moins importants.

Moshi acquiesça sans un mot, ôta son paquetage de son dos puis commença à ramasser quelques branchages.

Je ne camperais pas ici sans un bon feu !

Il se releva tourna la tête, marcha plus vite, puis tourna encore la tête, et enfin finis par soupirer.

Nous avons perdu Hybiky, sans doute est-il rentré, le brouillard ne devait guère lui convenir.

Il revînt près de son sac et disposa les brindilles en cercle.

HRP-Plop, si possible ( j'en avais parlé à Naya), j'aimerais qu'un MJ ou que quelqu'un qui en est le droit se charge d'une attaque de bandits.-HRP

L'impérial semblait plus inquiet d'une éventuelle embuscade plutôt que du départ d'Hybiky.

Je ne pense pas qu'un feu soit une bonne idée.

Une brise glaçant Weeder venait de se lever, le brouillard continuait de s'épaissir et la neige se mît à tomber.

Peut être que si finalement...

Moshi finis de ramasser des bûches pour le foyer et s’attela à une nouvelle tâche. Celle de monter un abris en peau.

Finalement, j'ai bien fait d'apporter ces peaux.

Il ria puis monta un abri stable avec une longue branche au centre afin de soulever les cuirs.
La nuit passa, et l'Orismer ne trouvait pas le sommeil. Il se leva, alerté par des bruits de pas. Le foyer était presque mort, seul quelques braises rougeoyait encore. Il décida de se lever afin de trouver la source du bruit. La brise s'était transformer en un vent puissant, hurlent en se jetant sur les quelques rochers qui parsemait les alentours et les délicas flocons en une violente tempête de neige. Le son se rapprochait, l'Orque pris refuge derrière une pierre, mais le brouillard l’empêchait de voir quoi que se soit, tandis que les pas devinrent de plus en plus prêt de lui. Des bandits passèrent tout proche de lui, ne le voyant pas grâce à la brume, mais tous se dirigeait vers le campement, où dormait son amis.

La nuit s'annonça vite, plus vite qu'ils ne l’espéraient. Ils passeraient enfin à l'action, eux, bandits exilés pour leurs divers crimes et vols. Réduis au nombre de quatre, leur petit groupe se trouvait diversifiés en terme d'ethnie.

Tout d'abord le chef, nommé Rekô, était un Rougegarde intimidant, comblant son manque d'ingéniosité par sa maîtrise des armes remarquable.

Puis venait son bras droit, Juun, un elfe des bois. Comme tous ses congénères, il n'avait plus rien à prouver en tant qu'archer. Au sein de l'unité, il se plait à dire qu'il n'a a ce jour, encore râté aucune de ses cibles.

Syl'Tanei était quant à lui, le plus fourbe et celui dont on se méfiait le plus. En tant que Khajiit, c'est lui qui prend toujours les devants quant aux escapades nocturnes. Ses yeux lui permettant de voir dans l'obscurité, il guide et informe alors ses compagnons de ce qu'il aperçoit. Les autres espèrent secrètement en plus de le mettre en première ligne, qu'il se fasse attaquer le premier et meurt "accidentellement". Le malin se plait à manipuler ses partenaires de manière à avoir tout ce qu'il désire, et ça marche.

Le dernier, ou plutôt la dernière, se trouvait être une mage Argonnienne. Portant le doux nom de Songe-de-Lune, elle est spécialisée dans le soin et la protection, toujours prête à soutenir son équipe. Les autres ne comprennent toujours pas ce qu'il l'a amené à être exilée, l'argonnienne s'étant jurée de se taire à jamais sur cette affaire.


C'est ainsi que, en ce soir glacial, Syl'Tanei venait de sentir la présence de deux personnes tout au plus, non loin de là. Maintenant qu'il faisait assez sombre, le petit groupe partit dans leur direction. Rekô, quelque peu brutal, se réjouissait à l'avance du carnage qu'il ferait.

Ils se déplaçaient toujours en file indienne. Syl'Tanei devant, derrière se trouvait Rekô, puis Songe-de-Lune et enfin Juun, jouissant d'une ouï très développé, lui permettant de surveiller les arrières et de rester aux aguets.

Arrivés près des lieux, Syl'Tanei chuchota de faire désormais attention, les aventuriers avaient établi leur campement juste devant. Trop préoccupé à surveiller devant soi, le Khajiit fit une erreur qui lui coûterait sûrement cher en n'apercevant pas l'Orc qui se trouvait à tout juste à côté, cacher grossièrement derrière un rocher.

Quoi qu'il en soit, l'unité se posta devant le campement, observant un Impérial en train de dormir près d'un feu mourant. Rekô esquissa un sourire meurtrier, sortit sa hache très imposante qu'il saisit à deux mains. L'Impérial ouvrit les yeux par le bruit métallique engendré et découvrit avec horreur un rougegarde imposant le fixer et gueuler : "Surprise !"

Au moment où il allait asséner son coup, Juun se souvint alors avec angoisse qu'il y aurait dû avoir une deuxieme personne. Où était-elle donc passée ?

Moshi était un mage certe, mais n'en demeurait pas moins un Orque, et bien qu'il ne connaissait pas la maîtrise des armes, il disposé d'une force physique impressionnante pour une personne ne s'en servant que rarement. Mais cette nuits, il le devait, pour sortit vivant de se guêpier, lui et son amis.
Lorsque quatre bandits qu'il eu peine à apercevoir passèrent proche de lui sans le remarquer se mirent en tête de détrousser son amis une fois qu'il serait mort, l'Orismer ôta ses gants, fît jaillir une minuscule braise de ses doigts potelé pour la faire courir sur le sol jusqu'à une personne que Moshi pouvait décrire comme un Rougegarde, qui brandissait une énorme hache au dessus de son ami. La botte du Rougegarde pris feu, mais le vent soufflait fort, aussi la flamme s'éteint rapidement. C'est ensuite que L'Orismer se jeta sur un petit Elfe des bois assez proche de lui et lança un coup de poing grossier mais pas moins furieux sur lui.

Un Rougegarde s’apprêter à abattre une lourde hache sur Weeder quand sa botte pris feu quelques secondes, suffisante pour le tirer de son sommeil et esquiver l'attaque. Il roula sur un côté de l'abri qu'avait fait son amis, le faisant s'écrouler sur lui, pour en sortit rapidement, son bâton à la main, prêt à se battre, et c'est là qu'il vit Moshi charger furieusement un Bosmer qui lui tournait le dos. Quatre assaillants se dressaient devant lui, beaucoup trop pour un homme seul, surtout en pleine nuit, dans un pareil brouillard. La retraite étant sa seul option pour le moment, il tenta de contourner les bandits pour rejoindre son amis, en se servant de sa vitesse. Alors qu'il courrait, son pied se heurta à quelque chose, sans doute une pierre, le faisant trébucher pour finir au sol alors qu'il avait à peine entamer sa course.

HRP-Plop, ça fait un moment et je m'en excuse, mais je compte bien rattraper mon retard, pour sa, Moshi m'a proposé de rejoindre leurs quêtes d'une façon un peu... en fin d'une certaine façon ! Je suis un peu rouillé alors ne m'en voulait pas ^^- HRP

Tandis que Grumph marchait non loin de Blancherive sur un étroit sentier de pierre, des bruits étranges pour une nuit si douce lui parvinrent. Son imagination de Nordique lui laissa croire qu'un combat faisait rage et peut-être qu'il pourrait y participer afin de satisfaire son envie de cogner sur quelque chose. Cette idée eut à peine le temps de lui traverser l'esprit que ses jambes se mirent à courir d'un pas lourds jusqu'à son espoir de combat.
Très vite, la nuit tranquille n'en était plus une, des trombes de neige s’abattaient sur le sentier s’évanouissant peu à peu au fil de sa course. De violentes bourrasques lui frappant le dos le poussé toujours plus en avant jusqu'à ce qu'il atteigne un semblant de campement.
Il parvint, après une longue réflexion, à deviner que ce campement était assailli par des bandits, mais le brouillard lui permettait tous juste de distinguer deux, non trois silhouettes. Deux se tenant debout, côte à côte, et la dernière au sol, un peu plus loin.
Cette fois, pas besoin de réflexion, il brandit son immense masse, la fît tournoyer au-dessus de sa tête comme à son habitude et se mît à courir vers l'ombre qui se trouver allonger. Un son puissant sortit de sa bouche, si puissant que, l'espace d'un instant, le bruit du vent ne se fit plus entendre. Il continuait sa course, hurlant des choses incompréhensibles, puis, arrivé à destination, il leva le plus haut possible son marteau, se figea quelques secondes, et l’abatis d'une extrême violence en direction de cet homme, devant lui, allongé au sol.